Waykopp est un jeune groupe de pop / punk français originaire de Pau. Nous avons eu la chance de pouvoir leur poser quelques questions sur leur futur premier album, mais aussi sur leur prochaine tournée au Canada. Rencontre avec des musiciens prometteurs et qui ne se prennent pas la tête.
Salut les gars ! Merci d’avoir accepté cette interview. D’abord, pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
GG : Salut à tous ! Nous c’est Waykopp, on est un trio de Pop-Punk / Rock alternatif des Pyrénées-Atlantiques. Moi c’est Président GG et je suis le batteur, Jon est le chanteur-guitariste et Lord M le bassiste.
Vous faites partie d’un collectif, les Waykoppains. Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet ?
Jon: On a décidé de créer ce collectif pour essayer de réunir des groupes et pouvoir jouer ensemble, organiser des concerts etc.. mais on s’est aussi dit que ça serait très intéressant que ce soit un collectif qui s’ouvre à tous et pas forcément uniquement à des groupes. Du coup, il y a des graphistes, des curieux, journalistes, bientôt des vidéastes, photographes, ingé son… On veut rassembler des passionnés de tout bord autour de la musique pour que chacun puisse apporter à l’autre.
Comment avez-vous eu l’idée de monter le groupe, en gros, quelle est l’histoire de Waykopp ?
Jon: Au départ c’était un vague projet solo que j’avais (d’où “Waykopp” constitué de mon nom de famille à moi). Et puis j’ai fait un concert… et c’était très chiant. Je me suis rendu compte que c’était un groupe dont j’avais envie.
J’ai donc commencé à poster des annonces un peu partout et c’est comme ça que j’ai rencontré President GG, qui de son côté essayait de faire la même chose.
Ensuite un pote à moi m’a présenté Lord M qui lui aussi cherchait un groupe et ça a tout de suite collé, autant humainement que musicalement !
D’où vient le nom Waykopp ? Qu’est-ce que ça signifie ?
Jon: “Waykopp” vient en fait d’un mélange entre l’expression “Wake up” et mon nom de famille “kopp”. On a fait un jeu de mot comme il en existe tant avec ce nom “magnétoskopp”, “hélikopptere” pour n’en citer que deux… Mais bon “Waykopp” a un sens aussi pour nous, plein d’energie et d’envie, il nous représente vraiment bien je trouve.
Comment se passent les compositions ? (qui écrit les paroles, etc…)
Jon: En règle générale je trouve un riff à la guitare que je trouve vraiment cool et ensuite je brode autour. Donc des fois j’arrive à enregistrer des petites maquettes de morceaux presque entiers que je fais écouter aux autres. D’autres fois, le riff seul suffit à inspirer tout le monde et on compose en repet’. Ce qui est important dans “Waykopp” c’est que chacun a son mot à dire et peut se prononcer sur les compos. Jamais je n’imposerai mes idées et dire : “ce morceau, c’est comme ça qu’on le joue et pas autrement”.
Pour les paroles je préfère les écrire, comme c’est moi qui les chante c’est plus simple à retenir et c’est important pour moi de les vivre. Mais encore une fois, chacun peut s’exprimer dessus, dire ce qu’il en pense, proposer.
Vous évoluez dans un genre pop / punk, surf rock. Vous avez tous grandi en écoutant des groupes du style ?
Lord M: Je sais qu’on a grandi avec des parents qui écoutaient Simon & Garfunkel et les Beach Boys, ça aide pas mal. On peut rajouter The Police aussi.
Pour la suite on est de la génération de Sum 41, Blink-182 et Green Day, forcément quand tu mélanges tout ça, tu es sans le faire exprès parti pour jouer ce style là. Ça n’empêche pas que j’écoute beaucoup de Metalcore ou de choses sans noms comme Enter Shikari.
Que préférez-vous durant l’enregistrement d’un album ?
Jon: Personnellement ce que je préfère c’est pouvoir écouter la version finale d’un morceau né chez moi sur une guitare acoustique ou en répétition et voir ce qu’il est devenu. Avec “California” c’est l’effet que cela m’a fait, quand on a écouté le morceau fini, on a pu réaliser le chemin parcouru d’une chanson et c’est assez gratifiant.
Vous êtes plutôt concerts ou studio ?
Jon: J’aime beaucoup les deux, ce sont deux manières de travailler très différentes. Le studio est plutôt calme, réfléchi, on peut se permettre d’essayer des choses etc… quant à la scène c’est brut, direct, c’est sur scène qu’on essaie de montrer qui on est vraiment.
GG : Ce qui est certain, c’est que je ne me serai jamais mis derrière une batterie s’il n’existait pas l’adrénaline que peut procurer la scène et ce plaisir sauvage que seul le live peut faire vivre. Mais le travail de composition et de studio apporte des émotions très différentes que j’aime énormément aussi. Il y a quelque chose de très gratifiant à voir un morceau “naître” en studio piste après piste, faire le choix d’un arrangement plutôt qu’un autre, etc…
Quels groupes ou artistes vous inspirent le plus ?
Lord M: Si j’ai commencé la basse c’était parce que j’étais fan de The Offspring et au fil du temps j’ai réalisé qu’ils avaient beaucoup influencé mon jeu. Mais dernièrement c’est clair que Neck Deep me donne envie de casser des culs !
Si vous deviez écrire un concept album, quels thèmes choisiriez vous ?
GG : A l’heure des playlists et du single, on reste attaché à l’idée que si tu sors 13-14 morceaux dans un format album, c’est pas juste parce que tu as sélectionné les meilleurs morceaux que tu as pour faire un best-off, mais bel et bien que tu as une histoire à raconter, un thème à aborder. On est d’ailleurs en plein dans cette réflexion en ce moment, puisqu’on prépare notre premier album… Ce ne sera pas un concept-album au sens strict du terme mais on s’attache à lui donner le plus de cohérence et de sens possible. Par contre, on a depuis nos tout débuts une idée qui traîne de faire une histoire à partir de la chanson Aliens, qui est la dernière piste de Wake Up!, et d’en faire un album qui lui serait pour le coup un vrai concept-album avec des personnages, une histoire… ça raconterait l’histoire d’une invasion d’aliens
Au niveau des paroles, quels sujets vous influencent ?
Jon: Un peu tout, ça parle d’aliens, des buts qu’on se donne dans la vie, de ce qu’on vit avec le groupe, etc… Nous n’avons pas de restrictions.
Avec quel groupe rêveriez-vous de partir en tournée ?
Jon: Avec les Fréro Delavega… ah oui non c’est fini ça… dommage.
En parlant de tournée, vous allez bientôt partir au Canada. J’imagine que vous êtes super excités ! Cette destination est-elle bien réfléchie, ou est-ce dû au hasard ?
Jon: Oui je pense que ça va être super et que ça va beaucoup nous apporter !
Ça s’est fait petit à petit… En fait on est passé sur une radio de Montréal il y des mois de ça, et on a eu de super retours. Le gars de la radio nous a demandé si on était motivé pour venir jouer à Montréal. On s’est dit que ça serait vraiment cool mais bon, peut-être un peu compliqué à monter. Et puis l’idée a fait son chemin, on a commencé à regarder la scene locale de Montréal puis du Canada en général, on a pris contact avec des groupes canadiens de notre envergure, puis des promoteurs.. On s’est vite rendu compte que la scène punk/rock canadienne était vraiment active, notamment en Ontario. Donc quitte à aller au Canada, autant aller aussi en Ontario et après tout s’est emballé, on a trouvé quelques sponsors, notre label nous a bien aidé aussi. Les gens là-bas sont beaucoup plus motivés et actifs qu’en France, on a eu plus de facilité pour trouver des concerts au Canada qu’ici…
Avez-vous des rituels avant de monter sur scène ?
GG : Oui, il nous est impossible de monter sur scène sans que le Lord nous ai chanté “Le téléphone pleure” de Cloclo !
Avez-vous une devise, un slogan qui vous motive tous les jours ?
Jon: “Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux”
Selon vous, quel est LE groupe montant français de la scène rock actuelle ?
Jon: Johnny !
Quels sont vos projets futurs ?
GG : L’étape suivante, c’est l’album ! On se lance sur la pré-prod dès notre retour du Canada et on est vraiment super impatients ! Par la suite évidemment on envisage plein de choses pour sa sortie, avec notamment un nouveau gros projet de tournée pour le faire découvrir au plus grand nombre, on va aussi lancer la Waykopp TV et être plus présent sur Youtube, développer notre association “Les Waykoppains”… Bref, pleins de projets !
Un dernier mot à ajouter ?
GG : Chandelier
Jon: Stétoskopp
Lord M: Je voudrais tout d’abord remercier ma professeure d’éducation musicale du collège Tristan Derême dont l’apprentissage du xylophone a fait de moi le bassiste que je suis aujourd’hui.
Merci pour votre temps !
Propos recueillis par Florentine Pautet.
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