Harry Styles, c’est probablement celui qui s’en sort le mieux comparé à ses anciens collègues des One Direction. Alors que Zayn Malik, Louis Tomlinson et Liam Payne ont décidé d’évoluer dans un style loin d’être original (electro pop), Niall Horan et Harry Styles ont choisi une voie plus personnelle, plus authentique. Le premier a sorti son premier album en octobre dernier, avec des morceaux acoustiques plutôt convaincants. Le second a sorti son album en mai 2017, et c’est sûrement celui qui aura reçue le plus de critiques positives.
Du coup, sur scène, Harry Styles est un énorme show man. Avec une production scénique bien travaillée et faite pour envoyer du lourd, le jeune britannique ne déçoit pas. Après nous avoir fait languir avec une image de lui jouant au Rubiks Cube, Harry rentre sur scène avec « Only Angel », tiré de son fameux album solo. Le public, composé majoritairement de jeunes filles, on ne va pas se mentir, est aux aguets et hurle les paroles à pleins poumons.
Puis, le concert continue avec ses nouveaux titres : « Woman », « Ever Since New York », « Two Ghosts » et « Carolina ». Vraiment, tout est parfait, le son est bon, Harry chante et l’ambiance est au rendez-vous. Evidemment, avec seulement un album en poche, Harry va jouer des reprises. On a donc le droit à « Stockholm Syndrome », morceau des One Direction présent sur l’album Four, sorti en 2014.
Le premier moment émotionnel arrive quand Harry se met à chanter une chanson d’Ariana Grande, « Just a little bit of your heart ». Les lumières des téléphones illuminent l’o2 et Harry en profitera pour rendre hommage aux victimes de l’attentat de Manchester.
Une chose est sûre, c’est que monsieur Styles ne manque pas d’humour, et essaye d’interagir avec le plus de fans possible. Il demandera même à toute la salle de chanter « Happy birthday » à quelqu’un du premier rang.
Au milieu du set, Harry et ses musiciens viendront sur la deuxième scène, plus près des gradins du fond, afin de satisfaire ceux qui ne voyaient pas bien depuis le début. 20 000 personnes, ça fait quand même du monde. 2 chansons acoustiques seront jouées, « Sweet Creature » et « If I could fly », encore tirée du répertoire des 1D.
A la fin, Harry se met à courir pour rejoindre la grosse scène, avant d’entamer « Anna » et la fameuse « What Makes You Beautiful », premier single mythique des One Direction. Si l’ambiance ne retombe jamais, c’est aussi car Harry ne nous ennuie pas. Puis, « Sign Of The Times » résonne dans l’o2, toujours accompagnée par les flash des smartphones.
C’est déjà l’heure du rappel. C’est triste. Heureusement, encore 3 titres nous attendent. Il s’agit de « From the Dining Table » (piste qui cloture l’album), une reprise de Fleetwood Mac (« The Chain ») et « Kiwi ».
Il n’y a vraiment pas de reproches à faire sur un tel concert. Bien qu’issu d’un boyband, Harry a réussi à trouver sa place en tant qu’artiste solo.