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[LIVE-REPORT] MIKA au Zénith de Dijon (17.12.19)

Pour terminer l’année en beauté, nous nous sommes rendus au concert de Mika à Dijon, dans le cadre du Revelation Tour. Le chanteur et jury de The Voice était venu nous présenter en live et en couleur les titres de son nouvel album, My Name Is Michael Holbrook, sorti en octobre dernier. 

 

La soirée commence d’abord par un groupe du cru, venu de Caen. DAYSY étaient chargés d’ouvrir les hostilités dès 20 heures. Contents d’être sur une telle scène, les deux acolytes nous livrent une performance douce, mélodique et qui respire la jeunesse. Un guitariste et une chanteuse, c’est tout ce qu’il fallait pour nous faire passer un bon moment avant le très attendu Mika. La voix est propre, le tout est maîtrisé, les gens accrochent et tapent dans leurs mains dès que l’instant s’y prête. DAYSY nous quitteront après une demie heure de set, en encourageant les spectateurs à diffuser un maximum de vidéos du groupe sur les réseaux sociaux.

 

 

Il est 21 heures pile lorsque les lumières s’éteignent. Le public commence à s’approcher de la scène et à s’impatienter. Soudain, la voix off de Mika se fait entendre. Pour cette tournée, il s’agit de raconter une histoire en présentant les couleurs du spectre lumineux. Drapeaux arc en ciel en fond, Mika entre enfin en scène avec deux nouveaux titres issus de son dernier album : «Ice Cream» et «Dear Jealousy». Le ton est lancé. Tout est coloré, lumineux, l’ambiance est propice aux rêves et on est directement pris dans le tourbillon. 

Il en faut peu pour monter la température, et Mika, qui danse et se déhanche à merveille, entame la mythique «Relax (Take It Easy) ». On fait alors un bon 9 ans en arrière, pour notre plus grand plaisir. Les fans chantent alors plus fort, et Mika et ses musiciens haussent le son. Une chorégraphie bien ficelée, une voix hors du commun, un charisme époustouflant, Mika n’a pas perdu de son talent et performe encore avec brio. 

 

 

Que ce soit ses nouveaux ou ses anciens morceaux, l’artiste franco-libanais enchaîne les tubes et les fans chantent en choeur chaque phrase. Et lorsque «Big Girl (You are Beautiful)» commence, Mika descend dans la fosse, où il chantera tout le morceau proche de son public. D’ailleurs, le chanteur est plutôt complice avec ses fans, on ressent toujours une certaine proximité, ce qui rend le concert intimiste malgré la grandeur de la salle. 

«Underwater» retentit, Mika n’est toujours pas épuisé, et ça tombe bien, nous non plus. Les envolées lyriques du chanteur sont tellement bien exécutées qu’on en reste bouche-bée. L’atmosphère se réchauffe encore plus quand Mika commence «Elle Me Dit», une des rares chansons en français. «Lollipop» s’ensuit, suivie de «Happy Ending» où la fin du tire sera chantée a capella. C’est à ce moment précis qu’on se rend compte du talent du bonhomme. Le public, silencieux, admire. On ne peut pas cacher nos émotions plus longtemps, et «Love Today» ne nous laissera même pas le temps de souffler. 

 

C’est avec la très accrocheuse «We are golden» que Mika terminera son set, avant de revenir pour un rappel des plus mémorables. «Grace Kelly», le titre qui l’a fait connaître, son premier single, retentit dans un Zénith déjà bouillant. Puis, «Tiny Love» et «Stay High» viendront clôturer le set déjà bien rempli.

En plus d’une heure et demie de show, de danse, de transpiration, de jolies paroles bienveillantes, Mika s’éloigne de la scène, nous laissant rêveur. Quel artiste. Quel charisme. Un concert de Mika ne déçoit jamais. On a déjà hâte de le revoir sur nos festivals français. 

 

Photos et rédaction : Florentine Pautet

 

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