Cette soirée parisienne s’annonce des plus mouvementées avec la venue de trois groupes de metal français. D’abord, le retour de LANDMVRKS dans la capitale, pour présenter en live une version deluxe de Lost In The Waves, sortie la veille.
Pour commencer les festivités, c’est Ashen qui débarque sur la scène de la Maroquinerie. Formé en 2021, le jeune groupe rassemble déjà une fosse bien compacte et les circle pit ne se font pas attendre. Ashen jouera des morceaux de son dernier EP, Sapiens, et le public semble conquis.

Puis, ce sont les membres de ten56. qui entrent en scène. Composé d’Aaron Matts (Betraying The Martyrs) et de musiciens de groupes tels que Kadinja, Novelists FR ou Uneven Structure, le groupe joue son tout premier concert. Cela pourrait d’ailleurs sembler étonnant, tant la formation envoie du lourd. Dès les premières minutes, la foule se déchaîne. Le son est bien heavy, c’est propre, et les parisiens transpirent à grosses gouttes. Le groupe nous jouera même en exclusivité son nouveau single « Yenta ». Une claque comme on les aime, on a déjà hâte de retrouver ten56. plus tard !

Après moultes péripéties et une attente un peu longue, on entend la reprise de « Maniac » par Carpenter Brut et la fosse s’embrase. Cela promet pour la suite, car LANDMVRKS est très attendu ce soir, le concert étant complet.
C’est avec « Lost in a Wave » que les marseillais entament leur set, et le public explose. Pogos, circle pit, danses, applaudissements, cris… l’ambiance est électrique et le groupe encore plus. Dès la fin de la première chanson, le chanteur de la formation demandera même une petite pause tellement la chaleur de La Maroquinerie est élevée.

Sans son bassiste Rudy Purkart (parti au Canada pour ses études, remplacé par Aurélien Mariat sur cette tournée), LANDMVRKS est comme à son habitude, incroyable en live. Les instruments sont impeccables, que ce soit grâce à Kevin d’Agostino à la batterie, ou encore grâce à Nicolas Exposito à la guitare. Niveau chant, Florent Salfati assure, passant du chant clair au chant « crié » avec une facilité déconcertante.
Les fans chantent clairement par coeur tous les morceaux, que ce soit ceux du dernier album (« Rainfall », « Visage », et même les nouveaux comme « Death »). D’ailleurs, l’ambiance est tellement déchaînée que certains slameurs iront même jusqu’à casser la pédale de guitare (involontairement bien sûr)… LANDMVRKS commence alors le premier couplet de « Tired Of It All », mais impossible de le terminer. Florent Salfati propose alors un autre titre : « Say No Word » avec son breakdown bien puissant.

D’anciens morceaux sont aussi joués, comme « Winter », « Scars » ou « Blistering ». C’est l’apothéose lorsque le groupe revient pour un rappel de deux chansons : la toute nouvelle « Self Made Black Hole », et « Fantasy » pour terminer.
Au final, c’est encore un show de qualité que le groupe français nous a proposé ce soir. Le seul bémol, c’est peut-être la setlist un petit peut trop courte. En effet, quand on a un groupe proposant des concerts aussi excellents, on reste sur notre faim. En tous cas, bravo et merci à LANDMVRKS pour cette soirée qui restera dans les mémoires.





Crédits photo : Florentine Pautet / www.florentinepautet.com