Live-reports

[Live-report] FRANZ FERDINAND + Ryder The Eagle au Zénith de Dijon le 04.05.2022 

En ce début mai, le groupe de rock Franz Ferdinand est attendu dans la belle ville de Dijon. A la surprise générale, la salle est à moitié remplie. Les gradins du fond sont fermés, certaines tribunes sont clairement vides et la scène est avancée, de sorte que la fosse paraisse moins grande.

Ryder The Eagle

C’est à 20h que Ryder The Eagle fait son entrée sur scène. Avec un accoutrement tout droit sorti des westerns américains, Adrien, de son vrai nom, commence à chanter devant presque tout le public. Avec sa voix envoutante, un peu nonchalante, le chanteur nous délivre une jolie performance. Il jouera par exemple « The Divorce », tout en racontant qu’il s’est marié en France il y a 3 ans, puis a divorcé 3 ans plus tard. Il parle en anglais, mais dévoilera plus tard qu’il est originaire de Toulouse, et préfère parler de sexe dans la langue de Shakespeare. Ses mélodies et ses mouvements de danse sont totalement assumés et le public semble apprécier. Il jouera aussi son titre « The American Dream », et force est de constater que sa dégaine fait effet. 

Franz Ferdinand

Vers 21h, les lumières s’éteignent et Franz Ferdinand entre humblement sur la scène du Zénith. Les fans sont présents au premier rang et dès les trois premiers titres, dont les classiques « The Dark Of The Matinée », on entend l’audience chanter. Le son n’est pas très fort, et aurait peut-être mérité de l’être un peu plus, pour profiter du rock bien britannique du groupe.

Il est vrai que les anciens titres sont les meilleurs, et les écossais sont là pour jouer « Hits To The Head », c’est pourquoi le public est assez timide lorsqu’il s’agit de « Curious » et même le tout frais « Billy Goodbye ». Sur scène, les deux membres originels Alex Kapranos et Bob Hardy sont d’une énergie électrisante. D’ailleurs, le frontman s’exprime en Français devant son public, et c’est très appréciable. Ce n’est que pendant « Walk Away » qu’on entendra les choeurs dijonnais, à savoir que le public est assez « âgé » ce soir. Il y a autant d’adultes que de jeunes de 18-26 ans.

La scénographie est assez simpliste, quoique les jeux de lumières sont bien réussis. Sur scène, le groupe ne bouge que très peu, sauf quand Alex Kapranos se permet des aller-retours entre la batterie et son micro. Vers la moitié du set, le riff de l’imparable « Take Me Out » résonne et les fans sont en feu. On hurle les paroles, et Franz Ferdinand augmenteront d’un cran leur performance. C’est indéniable, ce soir, on a aussi des gens venus pour découvrir le groupe. 

L’ambiance se calmera un peu après, les morceaux étant moins connus mais aussi un peu plus plats. Avec d’autres classiques comme « Ulysses » ou « Always Ascending », le public se met tout de même à danser, et ça fait plaisir à voir. 

Pour le rappel, nous aurons droit à 4 titres, dont la superbe « Jacqueline », reprise en choeur par une poignée de fans dans la fosse. C’est avec « This Fire » et son refrain évocateur que le groupe originaire de Glasgow nous quitte, devant un public dijonnais conquis. 

Malgré une salle peu remplie, ce qui est bien dommage, Franz Ferdinand a délivré un spectacle qualitatif, ayant très surement plu aux fans présents. Le rock énergique d’Ecosse a su ambiancer une foule venue chanter et danser sur les meilleurs titres du groupe. 

Merci aux Productions Label LN pour l’accréditation.

Crédits photo : Florentine Pautet

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